Il semble faire la différence entre deux êtres humains connus non seulement en fonction de leur tenue mais aussi en fonction de leur visage. Une étude récente, menée par l'éthologue Evelyn B. Hanggi, a d'ailleurs montré que les chevaux étaient capables d'opérer la discrimination entre certaines catégories de formes jusqu'à les reconnaître à travers des associations.
Mieux encore, Marthe Kiley-Worthington a mis au point un apprentissage de formes (en l'occurrence, des chiffres) et de couleurs qui permet de faire associer au cheval des mots et des symboles. Toutes ces informations procurées par sa vue, qu'elles soient instantanément utilisées ou non, sont enregistrées par le cerveau, constituant une sorte de "banque d'images": c'est la mémoire visuelle, extrêmement développée chez le cheval. En s'enrichissant au fur et à mesure, cette mémoire lui dicte souvent ses réactions, lui sert d'expérience, positive ou négative, et de support à divers apprentissages.
Il est, en revanche, pourvu d'un système qui ressemble à des lunettes à double foyer. Il voit de loin avec le bas de sa rétine et près avec le haut. Cela signifie que le cheval doit souvent lever ou baisser la tête pour faire la mise au point et avoir une vision nette de ce qui l'intéresse. Ainsi, il lèvera la tête pour voir au loin et la baissera pour observer un objet proche comme un obstacle. Les cavaliers qui bloquent l'encolure de leur cheval pénalisent donc non seulement son balancier, mais aussi sa vision...
Les expériences du chercheur Grizmek ont d'ailleurs révélé que le cheval distinguerait mieux certaines couleurs (jaune, vert) que d'autres (bleu, rouge) mais aussi certaines nuances (claires ou non). Bien sûr, il distingue également les formes, ce qui explique les différences de réactions d'un étalon selon qu'il est mis en présence d'un mannequin imitant la forme d'une jument, ou de silhouettes d'autres espèces animales.
La perception des mouvements par le cheval.
Il est aussi beaucoup plus sensible que nous aux mouvements. Cela explique que son attention soit plus facilement attirée par un mouvement lointain ou qu'il prenne peur en réaxtion à un mouvement brusque.
Animal de plaine, le cheval a besoin de plus de temps que l'homme pour habituer son oeil à la pénombre lorsqu'il vient du soleil et inversement. Il reste donc aveugle ou ébloui plus longtemps que nous. Dernière différence : l'oeil de l'homme est capable d'accommoder, c'est-à-dire de faire la mise au point : la netteté. Celui du cheval n'a pas cette possibilité.
ANATOMIE : LES MOUVEMENTS
Un cheval est-il capable de distinguer les couleurs ?
Des tests ont démontré que, contrairement à certains animaux tels que la vache ou le chien qui n'aperçoit que les nuances de gris, le cheval est capable de distinguer les couleurs.
C'est ainsi qu'il voit parfaitement le vert et le jaune et qu'il différencie moins le rouge et le bleu du gris de la même intensité.
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